
Le 27 janvier dernier, Axeptio est intervenu lors du webinaire de l’ADETEM : « Le consentement, sujet marketing à part entière ». Conférence passionnante au cours de laquelle Romain Bessuges-Meusy (CEO) et Christophe Landat (Avocat et DPO) ont présenté leurs visions. On reprend vos principales questions. C’est notre actualité marché du jour.
Quelle est votre position sur les consent walls mis en place par les grossites (Allociné...) ?
Pour Christophe Landat, ce n’est pas en soi illicite mais « c’est un sujet sous haute surveillance » des régulateurs. La CNIL l’encadre au cas par cas. « Les cookie wallls placent par conséquent votre site sous un éclairage un peu trop visible ».
Axeptio a donc une position claire en la matière : nous sommes totalement opposés aux cookies walls qui ne vous permettent que d’accepter ou de vous abonner au site.
Quelles sont les différences entre les outils d’Axeptio et de Didomi ?
« Pour un journal, c’est important de monétiser son trafic en vendant des espaces publicitaires », explique Romain Bessuges-Meusy. Avec l’entrée en vigueur du RGPD, les régies publicitaires vont payer plus cher pour des emplacements qui bénéficient d’un consentement.
« D’où le choix de certains éditeurs de se tourner vers des solutions comme Didomi qui permettent d’afficher un cookie wall » et de respecter le protocole du TCF.
Axeptio privilégie au contraire l’expérience utilisateur du client final. « On estime que la façon dont le TCF fonctionne est incompatible avec le respect de cette expérience ».
Il y a donc là une vraie posture différenciante. La CMP d’Axeptio ne se destine pas à des sites qui font du real-time bidding et veulent se conformer au protocole TCF. Par contre, les marques qui privilégient l’expérience utilisateur ont plutôt intérêt à utiliser notre outil.
Quelles sont les performances d’Axeptio en termes de taux de consentement ?
Deux indicateurs-clés sont à prendre en compte :
- le taux d’acceptation : parmi les utilisateurs qui interagissent avec la CMP, combien acceptent les cookies ?
- Le taux d’interaction : combien interagissent avec la CMP pour faire un choix ?
Selon Romain Bessuges-Meusy, ce qui compte le plus pour évaluer la performance est « la verticale dans laquelle je me trouve. Sur le site de vêtements pour enfants d’une boutique ayant pignon sur rue, c’est plus facile d’obtenir le consentement que sur un site érotique ». « Et vous pouvez utiliser tous les dark patterns que vous voulez, la différence de performance sera irrattrapable. »
Quid des taux d’opt-in cookies ?
- « Sur un site ecommerce B2C, un bon taux d’acceptation se situe aux alentours de 75 %, avec un taux d’interaction avec le module situé entre 80 et 90 %. En dessous, il y a des efforts à faire sur la façon de présenter le bandeau » ;
- « Sur une landing page institutielle qui présente une startup ou une entreprise, un bon taux de consentement se situera entre 85 et 90 %. »
Ces chiffres correspondent à une configuration de la CMP qui soit conforme à la réglementation et surtout non déceptive. « Si on est moins regardant sur le respect de l’internaute et l’expérience user, on peut obtenir des taux de 95 %. »
« Cela reste un choix périlleux parce qu’on se met en danger auprès du régulateur et on dégrade l’image du site auprès de l’internautequi se sent floué ».
Conclusion : Oui le consentement est un sujet marketing à part entière
Axeptio a pris dès le début le parti de s’approprier la thématique du consentement pour en faire une notion marketing clé.
Pas juste un sujet qu’on délègue au juridique ou à la technique, pour reprendre les mots de l’ADETEM.
Vision marketing et orientée sur l’expérience utilisateur, posture de marché, Axeptio propose une Consent Management Platform avec une vision différenciante. Elle se destine à des acteurs qui veulent d’abord et avant tout intégrer les droits des consommateurs au sein même de l’expérience qui leur est proposée.
Et ça marche ! On peut déployer cette vision respectueuse de son audience avec des résultats efficaces.